Avant tout un peu d’histoire :
La flamme qui veille sur le tombeau du « Soldat Inconnu » a été allumée pour la première fois le 11 novembre 1923, par monsieur André Maginot, Ministre des pensions, ancien combattant et mutilé de guerre, gardien des cimetières de guerre, en présence d’une seule compagnie du cinquième régiment d’infanterie, avec musique et drapeau.
A dix- huit heures au moyen d’un tampon d’étoupe imbibé d’alcool et allumé au bout d’un fleuret, il fit jaillir la première flamme, tandis que les troupes présentaient les armes et que la musique jouait la Marche de Chopin.
Un million cinq cents mille soldats Français sont morts au cours de la guerre de 1914-1918.
Parmi eux, des centaines de milliers n’ont pu être identifiés, de sorte que les familles éprouvées n’ont pas eu la possibilité de se recueillir sur leurs tombes.
C’était donc à la France entière qu’il appartenait de conserver le souvenir de ceux de ses enfants auxquels elle devait sa survie. Ainsi naquit l’idée de rendre des honneurs exceptionnels à un soldat « inconnu ».
Le 10 novembre 1920, à Verdun le mercredi à quinze heures.
Tout autour, dans l’immense champ de bataille de Verdun au sol encore couvert de cruelles blessures, quatre cent mille morts dormaient.
Dans l’écoute n°1, une de ces profondes galeries souterraines de la citadelle héroïque, une chapelle ardente était dressée. Les parois toutes imprégnées de salpêtre étaient drapées de toile blanche, recouvertes de drapeaux français et semées de palmes. Le fond était orné de trophées et portait la devise fameuse de Verdun : « on ne passe pas ».
Des cierges fichés dans des douilles d’obus répandaient une lueur rougeâtre que renforçait la lumière des lampes électriques voilées de mauve.
L’atmosphère était poignante. Huit cercueils étaient alignés, deux à deux, entre deux haies de soldats bleu horizon au port d’arme.
Accompagné de Monseigneur Ginisty, évêque de Verdun de M. Thoumyre, du maire M. Robin et de son adjoint M. Schleiter, appuyé sur son inséparable canne, celui qui avait été le sergent Maginot, grand mutilé de guerre et qui, en qualité de Ministre des pensions représentait le gouvernement, s’avança.
A l’un des simples soldats du 132è régiment d’infanterie qui rendait les honneurs, il tendit un bouquet d’œillets rouge et blancs.
L’homme, engagé volontaire, un des plus jeunes combattants du moment, était Auguste Thin.
Le ministre lui exposa doucement ce qu’il devait faire.
Avec une gravité émouvante, celui à qui avait échu cet honneur, fit deux fois le tour des cercueils parfaitement identiques sous leur drapeau tricolore et finalement posa son bouquet sur le sixième. Puis il se figea dans un garde- à- vous impeccable, tandis que la musique régimentaire, massée en arrière, faisait éclater les voûtes sonores des poignants accents de la Marseillaise.
Le soldat inconnu était désigné.
Auguste Thin nous a confié que son choix fut guidé par l’addition des trois chiffres de son régiment, le 132è R.I. (1+3+2).
Le 21 janvier 1921, ce cercueil fut déposé sous l’Arc de triomphe de l’Etoile, si bien que le lieu de sépulture du soldat inconnu est le plus prestigieux que l’on puisse imaginer.
Le 11 novembre 1923, sur la proposition de Gabriel Boissy, journaliste, ancien combattant, une flamme fut allumée à la tête de la tombe.
Depuis… Cette flamme témoigne de la permanence du souvenir :

Chaque jour, à 18h 30, un ancien combattant désigné par ses camarades, a l’honneur de raviver la FLAMME ; il le fait avec respect et émotion.
Les Chefs d’Etat, les Chefs de Gouvernement, les plus hautes Autorités Civiles et Militaires, en voyage officiel à Paris, rendent hommage au Soldat Inconnu en fleurissant sa tombe.
Après la guerre de 1914-1918, la France a connu d’autres conflits. Au cours de la guerre de 1939-1945, en Indochine, en Algérie, sous les cieux d’Europe, d’Afrique, des soldats français, en uniforme ou sans uniforme, notamment ceux de la Résistance, sont morts pour la France.
Des plaques entourant le Soldat Inconnu rappellent leur sacrifice.
Ainsi se trouve gravée sous les voûtes de l’Arc de Triomphe, après les batailles de l’Empire, cette partie de l’Histoire de France au cours de laquelle s’est joué notre destin.
Puissent ces courtes explications aider à SE RECUEILLIR et à SE SOUVENIR, tous ceux qui participeront à cette émouvante cérémonie.
En haut de l’avenue des Champs-Elysées sur le terre plein devant le musoir et à l’angle de l’avenue de Friedland à Paris 8è se réunissent les porte-drapeaux ainsi que les officiels, ils peuvent être mis en place par les membres du comité de la Flamme suivant l’importance de la cérémonie à l’angle de la rue de Balzac, bien des fois le départ ce fera à l’angle de la rue de Tilsit, sinon ils peuvent avoir l’ordre de ce placer sur le terre plein autour de l’Arc de Triomphe pour faire seulement un quart de tour afin de se présenter devant le tombeau du Soldat Inconnu.
Les porteurs de gerbes ce place en tête du cortège suivi par les Porte-drapeaux en général ils sont placés par rangées de quatre, les officiels sont invités à ce placer derrière les Porte-drapeaux, si il y a une musique elle sera mise en place devant les porteurs de gerbes, bien des fois elle sera en position sur le terre plein centrale avant le départ du cortège.
La police de Paris fait en sorte à l’heure du départ donné par les représentants de la Flamme de bloquer la circulation côté droit remontant des Champs-Elysées, toujours en rangs par quatre tout le cortège aligné sur les bandes blanches de la chaussée remonte guidé par la musique
Jusqu’à l’entrée entre les chaînes du terre plein puis, (la musique s’étant mise en place les premiers) le cortège se sépare en deux files, avance de chaque côtés de la tombe tandis que les personnalités sont arrêtés et placés de part et d’autre de la tombe, les Porte-Drapeaux des associations dont les Présidents, ravivent la Flamme, sont mis en place derrière le Porte-Drapeau de la flamme, celui- ci a été mis en place au départ du cortège les autres sont placés en U et 7 à 8 mètres en arrière de leurs camarades, les porte-drapeaux suivent ensuite les ordres des responsables (commissaires) de la Flamme.
Pour suivre à présent la suite des règlements et le protocole des cérémonies nous vous invitons à lire avec soins les écrits réactualisés du commandant Guerlesquin qui fut un de nos secrétaires général F.A.M.M.A.C.
Nota :
Le Contre-amiral (2 s) Gouva et le Contre-amiral (2 s) Nourry, Ex Président de la F.A.M.M.A.C. : Fédération des Associations de Marins et Marins Anciens Combattants Ont été remplacés en 2012 par le Contre-Amiral (2 s) Blanc. En 2013 l’Amiral Jean–Marc Schindler Administrateur général des affaires maritimes (2S) devient notre nouveau Président.
Pour tous renseignements complémentaires nous vous conseillons de vous rapprocher de notre secrétaire général le commandant Bernard Celier ; Capitaine de Frégate (er)
F.A.M.M.A.C. Fort de Montrouge 16 Avenue Prieur de la Côté d'Or - CS 40300 94114 Arcueil CEDEX Tel : Secrétariat Fédéral 01 79 86 44 53 Tel : Comptable Mme Pomier Mahïté 01 79 86 44 56