LES ALLOCUTIONS
Des allocutions peuvent être prononcées en diverses circonstances (cérémonies. congrès, assemblées générales, remises de décorations, expositions, réceptions, banquets…) Elles sont pour nos associations l’occasion de mieux se faire connaître, d’assurer la promotion de la F.A.M.M.A.C. et celle de la Marine, et aussi de remercier.
Les allocutions sont toujours prononcées par les autorités, dans l’ordre inverse des préséances. Aucun discours ne doit donc être prononcé après celui de la personnalité qui préside la manifestation (ou du préfet ou sous-préfet représentant du gouvernement).
Lors d’un repas officiel, il est conseillé de prononcer les allocutions avant le début du repas ou après le premier plat. Un échange de cadeaux peut intervenir à ce moment.
Toasts
Dans certains cas, le président de l’association peut adresser un toast à la fin du repas officiel, en direction de l’hôte de marque. Celui-ci doit être antérieurement prévenu du moment précis et de la teneur de ce toast. Le cas échéant. II y a remise de cadeau à l’issue du toast.
Effectué au moment du dessert, lorsque le Champagne a été servi, le toast est prononcé debout. Il comprend un salut à l’hôte d’honneur, un rappel des circonstances qui motivent sa venue et des vœux pour l’accomplissement de sa mission, où, s’il s’agit d’une personnalité étrangère, sur l’association étrangère d’anciens marins à laquelle il appartient le cas échéant, sur le jumelage qui a été réalisé entre associations française et étrangère, etc.
Si des allocutions sont prévues lors d’une réception (vin d’honneur) offerte par le maire, c’est l’occasion pour l’association, de placer un discours d’information sur la Marine, et bien évidemment sur l’association elle-même et la Fédération.
Les allocutions doivent être autant que possible, brèves et prononcées dans le silence le plus total. Il faut veiller absolument, lors des banquets, en particulier, à ce qu’aucun murmure ou bruit de vaisselle ne vienne perturber l’orateur. C’est une règle de courtoisie qui, malheureusement, est trop souvent transgressée.
Lorsque le président d’une association a l’intention de prononcer une allocution qui s’adresse en totalité ou en partie à la personnalité présente, il est courtois de lui en adresser la teneur longtemps à l’avance, afin que celle-ci puisse y répondre en toute connaissance de cause.
Quels que soient l’auditoire, le lieu, les circonstances ou l’objet de votre prestation orale, celle-ci doit être préparée.
Une allocution de courte durée peut être improvisée, mais il faut se méfier de l’improvisation, elle peut entraîner dans de trop longs développements et des répétitions qui risquent de lasser l’auditoire.
Il est conseillé d’établir un canevas de l’allocution. Il est élégant de parler sans notes mais vous êtes à la merci d’un trou de mémoire imprévisible, surtout lors d’un banquet. La lecture, même simulée, est de règle lorsqu’on s’adresse à une haute autorité. On lui montre ainsi que le discours a été préparé et qu’il ne s’agit pas d’une simple improvisation ce qui témoignerait d’un manque d’attention et de respect a son égard.
Que vous lisiez ou non votre texte, regardez votre auditoire le plus souvent possible. Après avoir salué les personnalités présentes (et éventuellement excusé celles qui, invitées n’ont pu répondre à l’invitation (1), captez d’emblée l’attention en entrant dans le vif du sujet : la partie peut être gagnée ou perdue dans les cinq premières minutes. Parlez posément et de façon distincte, en vous assurant d’être entendu de tous. Ménagez des pauses. Une touche d’humour discrète sera, selon les circonstances, appréciée. Surveillez votre auditoire. Dès que vous percevez un signe de lassitude, changez de ton et de rythme ou même abrégez.
La sonorisation
Elle est généralement à prévoir. Son installation doit être particulièrement soignée et vérifiée avant la mise en place des auditeurs.
Le plus beau discours peut être trahi par une sonorisation défaillante.
(1) II est préférable, lorsque par un concours malheureux de circonstances, les invités défaillants sont trop nombreux, de ne pas les citer.